Annexes

Vous trouverez ci-dessous quelques informations, plans, et schémas utiles


 

La prise 12 broches DIN 41 622

Voici le schéma de la prise DIN 12 broches de puissance qui équipe les projecteurs Kodak série S-AV 2000 et Simda série 2200.
Référence du connecteur mâle à utiliser: Marque: UMD-AMPHENOL type: T 2008-012. Capot: T 1122-001.

Le schéma électrique que je présente a pu subir des modifications dans les versions ultérieures des projecteurs des différentes marques, en particulier en ce qui concerne le raccordement de la lampe de projection.
Les projecteurs sont souvent à présent munis d'un triac interne, avec le dispositif de commande ressorti sur la prise 6 broches, 12 broches ou 14 broches, selon le modèle, ce qui peut modifier le plan de câblage. Dans le doute, il est préférable de consulter le manuel du projecteur.
Ce plan n'est à prendre au pied de la lettre que pour les appareils Simda 2200 et 2200 ALC sortis aux environs de 1985. De ceux-là, je suis sûr, car j'en ai possédé une douzaine. Il est également adapté aux Simda 3260, bien que ceux-ci possèdent en plus la fonction Random Access (Voir sur la page "Le matériel").

Cas des projecteurs Simda 3262 et 3462. Ils s'accomodent aussi de ce schéma, bien qu'ils soient munis d'un triac interne. Dans ce cas, on peut quand même les piloter selon le même principe avec un triac extérieur, sachant que ce triac extérieur n'aura à commuter qu'une toute petite puissance (celle demandée par le triac interne), et non la puissance complète de la lampe. A contrario, si le triac externe est muni d'un circuit "snubber", c'est à dire d'un réseau d'amortissement à résistance et condensateur, ce circuit peut perturber le signal de commande.

 

  Din 12BT  

PRISE DIN 12BT vue de l'extérieur du projecteur

NB: les "bouchons-connecteurs" d'allumage raccordent A3 à A2 ou à A4 selon la puissance désirée (Kodak S-AV2000 et Simda 2200).

Brochage:

NB: Il est possible de prélever un petit courant entre A5 et B4 pour alimenter un minuteur ou un synchronisateur externe (courant limité à quelques dizaines de milli-ampères).

NB: Les changements de vue peuvent être commandés (en mode "S" sur les projecteurs 3260 et suivants) par la fermeture d'un contact via une résistance de l'ordre de 270 à 330 ohms entre la broche A5 et respectivement les broches B2 ou B3. A chaque vue passée tant que ce contact reste établi, il naît aux bornes de cette résistance une impulsion électrique d'environ 3 à 5 volts d'amplitude qui permet de compter le nombre de vues ayant défilé, à condition que le synchronisateur sache utiliser cette impulsion.

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La prise DIN 14 broches du Simda 3235

Le projecteur Simda 3235 est équipé d'un triac interne et d'une prise de pilotage DIN 14 broches ronde dont voici le brochage.

    PRISE DIN 14 broches vue de l'extérieur du projecteur

Brochage:

 


La prise DIN 6 broches

Le projecteur Simda 2200 est équipé d'une prise DIN 6 broches destinée à une poignée de télécommande.
Grâce à elle, on peut piloter le changement de vue avant, le changement de vue arrière, et la mise au point de l'image (netteté).

Si les broches (1 à 3) consacrées aux changements de vue semblent être un standard chez la plupart des fabricants de projecteurs, celles qui assurent la mise au point peuvent différer d'un modèle de projecteur à l'autre (câblage 2 fils ou 3 fils).

Les projecteurs classiques "amateur" munis d'un triac de commande de la lampe sont souvent équipés d'une seconde prise DIN 6 broches sur laquelle on peut raccorder un synchronisateur de diapositives. Pour l'exemple, je donne ci-dessous le brochage de cette prise pour les projecteurs Prestinox 725 AFE-GT (Il est peut-être le même pour d'autres modèles ou d'autres marques). Le pilotage du triac se fait entre les broches 6 (A1) et 4 (G). La commande de changement de vue avant est réalisée en reliant les broches 3 et 2.

 

  Din 6BR   PRISE DIN 6 broches vue de l'extérieur du projecteur
  Brochage Télécommande SIMDA 2200 Télécommande classique Fondu-enchaîné classique
  1 Contact CV arrière Contact CV arrière (?)
  2 Contact CV avant Contact CV avant Contact CV avant
  3 Commun +24V Commun +24 à 30V Commun
  4 Focus (+ vers 3, - vers 6) Focus + Gachette triac
  5   Focus - (?)
  6 0V 0V Broche A1 du triac

CV = changement de vue
(?) = On y trouve sur certains projecteurs une alimentation destinée par exemple à un dispositif de fondu-enchaîné manuel. La tension et les polarités peuvent varier d'un modèle de projecteur à un autre.

NB: Sur les cordons DIN 6 broches du synchronisateur Simda ED3000P, les pins 1 et 5 reçoivent le contact sec de position "zéro" des projecteurs 2200, 3260 ou Kodak Carousel.

NB: La prise DIN 6 broches de télécommande des projecteurs Simda 3260 et suivants permet aussi une communication directe avec un micro-ordinateur PC en liaison série RS232 (Voir les détails sur le site Simda).

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La prise DIN 10 broches du Zeiss-Icon Royal

    PRISE DIN 10 Broches vue de l'extérieur du projecteur
  N° de broche Utilisation
  1  
  2 Contact du changement de vue avant (à relier à 3 pour provoquer le CV)
  3 Commun +24V (à relier à 2 pour provoquer le CV). Le 0V continu ne ressort pas sur la prise.
  4 Gachette du triac interne
  5 24V alternatif. Une borne de la lampe y est raccordée via le sélecteur de luminosité Maxi-Réduit.
  6 Broche A1 du triac interne et 0V alternatif (par rapport au 24V alternatif). Un fusible de 500 mA
temporisé est intercalé dans cette connexion
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  8 Broche A2 du triac interne et seconde borne de la lampe. Une résistance interne de 270 ohms réunit cette broche à la broche 4 (gachette) pour forcer la conduction du triac interne en l'absence de dispositif de fondu-enchaîné. Le fait d'introduire une fiche dans la prise Din 10 broches déconnecte cette résistance.
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Note: un synchronisateur classique (analogique) n'exploitera que les broches:

C'est par exemple le cas pour le F101 ou l'ED3000P de Simda, le CD12 ou CD22 d'Auvitec ou le FEP3 de Prestinox.

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Le principe du signal de topage biphasé

Le pilotage des projecteurs de diapositives étant réalisé en "numérique", à partir d'un programme informatique, il consiste en une longue série de "mots" binaires.
Ces mots binaires sont des octets constitués chacun de 8 "bits" élémentaires pouvant prendre uniquement deux état: 0 ou 1.
Si la transmission et le stockage de ces messages binaires vont de soi tant qu'on utilise des matériels numériques, il n'en est plus de même quand il faut enregistrer cette information sur un magnétophone, au même titre que la bande sonore
Il est nécessaire de transformer le signal numérique en signal analogique, c'est à dire en signal sonore pour qu'il soit pris en compte par l'enregistreur. Le système le plus simple est celui qui utilise deux fréquences sonores différentes, l'une d'entre elles codant le bit 0, et l'autre le bit 1. Il s'agit d'un signal FSK (codage par déplacement de fréquence).

Ce principe est limitatif: la bande passante du magnétophone n'étant pas infinie, on ne peut pas coder plus d'un certain nombre de bits par seconde, sous peine de devoir utiliser des fréquences trop hautes pour assurer un enregistrement sûr.

Avec le signal biphasé (biphase-mark-code, similaire aux signaux EAS/EBU et S/PDIF de l'enregistrement sonore numérique), le signal transporte à la fois l'horloge et des données. Il est donc toujours lisible quelle que soit la vitesse de lecture (intéressant avec une bande magnétique que l'on peut faire défiler en vitesse accélérée).
On se contente d'une seule alternance du signal pour déterminer s'il s'agit d'un zéro ou d'un un, et l'on fait même mieux: on code deux bits par alternance en passant d'un bit au suivant à chaque front montant ou descendant du signal.

Exemple:
Le signal de base est à 500 Hertz. Chaque alternance dure donc 1/500 : 2 millisecondes, et chaque demi-alternance 1 milliseconde. Si l'on ne transmettait que des zéros, le signal aurait la forme de la courbe supérieure représentée ci-dessous. Un "un" logique double localement la fréquence, mais les demi-alternances positives et négatives restent parfaitement symétriques. Il est donc possible de coder 1000 bits par seconde, et cela avec un signal à 500 Hertz. C'est le principe du signal biphasé.

  Signal biphasé Pour coder un 1 binaire, on provoque un basculement du signal au milieu de la demi-alternance, ce qui double localement la fréquence.
Les deux avantages de ce système biphasé tiennent d'une part au "rendement" de 2 par rapport à la fréquence du signal de base, et d'autre part à la forme moyenne carrée du signal, qui ne crée donc pas de composante continue.
Pour enregistrer le signal en analogique sur un magnétophone, il suffit d'en "rogner" les angles vifs en le faisant passer dans un conformateur destiné à le rendre aussi sinusoïdal que possible.

Mon synchronisateur utilise une fréquence de base de 1800 Hertz pour coder les zéros, cette fréquence passant à 3600 Hz pour les uns.
Le signal est organisé en trames successives de 16 octets de 8 bits, les trames se succédant en permanence, sans "trou". Le signal sonore est donc continu. S'il n'y a pas d'action à transmettre aux projecteurs, c'est la dernière trame active qui est répétée inlassablement jusqu'à "l'évènement" suivant.

Pour repérer dans ces conditions le début et la fin d'une trame, j'ai adopté un protocole particulier, d'un rendement inférieur au S/PDIF, mais qui présente l'avantage de ne faire aucune entorse à la symétrie des signaux, en facilitant ainsi l'enregistrement sur un support sonore.

Une trame de 16 octets dure environ 35 milisecondes. Sachant que la résolution minimale du programme PC WDpro de pilotage est de 0,1 seconde, on est donc assuré de répéter en moyenne 2 à 3 fois chaque trame pour chaque "évènement" à transmettre aux projecteurs. Cette redondance participe à la sécurité du système.

Constitution de la trame:

Les octets 1 à 9 commandent respectivement la fermeture du volet (1 bit) et le niveau de lumière de chaque projecteur en 64 pas de 0 à 100% (6 bits). Vu l'inertie des lampes halogènes, cette résolution s'est avérée suffisante.
L'octet 10 commande un relais auxiliaire (1 bit) et le niveau de lumière de salle en 64 pas de 0 à 100% (6 bits).
L'octet 11 commande 3 autres relais auxiliaires (3 bits) et le CVAV (changement de vue avant), CVAR (changement de vue arrière), et RAZ (retour à zéro du magasin circulaire) du projecteur 9 (3 bits). Le septième bit est forcé à zéro en permanence.
Les octets 12 à 15 pilotent les CVAV, CVAR et RAZ des 8 autres projecteurs, à raison de 2 projecteurs par octet. Le septième bit de chacun de ces octets reste à zéro, ce qui, à défaut d'un contrôle de parité, permet d'ignorer la trame si un de ces bits était positionné à 1 par une erreur de transmission..

 

Le Time-Code

Le signal d'horloge, ou "time-code" enregistré sur la piste 3 du magnétophone est lui aussi bâti sur le même principe. Le signal est biphasé, constitué des fréquences 1200 et 2400 Hz, chaque trame ne faisant que 5 octets vu la modicité de l'information à transmettre.
On code en effet le temps en minutes, secondes et 1/10 èmes de seconde, avec un maximum de 99 minutes, 59 secondes, 9 dizièmes, ce qui suffit amplement pour n'importe quel diaporama.
Mon principe de time-code est donc légèrement différent de celui utilisé en vidéo, car ce dernier ne code pas les dizièmes de seconde, mais les "trames", c'est à dire les images (24 images par seconde en cinéma, souvent 25 en vidéo).

 

Mon synchronisateur possède donc deux sections indépendantes de génération/lecture de signal biphasé: une section 1200/2400 Hz pour le time-code, et une autre section 1800/3600Hz pour le pilotage des projecteurs.
Le time-code apparaît sur des afficheurs lumineux en façade de l'appareil, et il est simultanément transmis au PC en mode série via la liaison RS232.
Le topage est lui généré par les ordres reçus du PC via la même liaison RS232. En mode "lecture", les trames sont converties en signaux de commande appliqués aux 9 voies de sortie vers les projecteurs et à la voie de commande d'éclairage de salle et auxiliaires.

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Les entrailles de mon
synchronisateur

  ssynchro.jpg

 

  eclasyn.jpg

Vue ouverte du synchronisateur. A droite, la section alimentation.
A gauche, en haut, les cartes débrochables des 10 voies de sortie.

  csorsyn.jpg

Les cartes des 10 voies de sortie. Un connecteur
DB9 permet d'y raccorder les équerres triacs.

     

 

Le synchronisateur est composé de plusieurs sections.

Sur les photos ci-dessus, on peut constater que ce modèle de synchronisateur est une véritable "usine à gaz".
Il est composé de nombeuses cartes superposées. J'ai craint un moment que tout n'entre pas dans le coffret que j'avais
construit. Les dimensions (48 x 34 x 7 cm) m'étaient imposées par l'amplificateur audio déjà réalisé, et que je voulais superposable au synchronisateur.

Il s'agit d'une réalisation d'amateur, exemplaire unique qui n'a pas été optimisé ni industrialisé, ce qui ne l'empêche pas de fonctionner à la perfection.. A l'heure où les micro-contrôleurs envahissent tout appareil électronique, il peut paraître anachronique de concevoir un produit aussi complexe à partir de composants logiques et analogiques traditionnels, mais c'était un challenge intéressant.

 

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