Le matériel que j'utilise:


 

Mon matériel actuel (2001)

     
  Table de projection  
  • 9 projecteurs Simda 3260 datant de 1989 et 1990 (et plusieurs autres en secours et pour récupération de pièces).
  • 9 objectifs 150mm f/2,8 Benoist-Berthiot (c'est le plus difficile à trouver d'occasion à un prix raisonnable!).
  • 9 "équerres triacs" de ma fabrication servant à raccorder les projecteurs au synchronisateur.
  • Le synchronisateur que j'ai totalement conçu et réalisé. Il comporte également un générateur-lecteur de time-code.
  • 1 magnétophone 4 pistes MiniDiscYamaha MD4S (Je me suis séparé du Tascam 564 présent sur la photo).
  • Un écran de projection démontable de 4,20m x 1,40m réalisé en profilés aluminium et tendu d'un tissu blanc.
  • Une table de projection solide et stable en profilés aluminium.
  • Un micro-ordinateur PC pour préparer la bande sonore et pour programmer le topage des effets. Lors de la projection, il n'est plus nécessaire.
  • Un amplificateur audio 2 x 100W eff. que j'ai aussi fabriqué.
  • 4 mini enceintes Bose 101, assemblées 2 par 2 de part et d'autre de l'écran, plus 2 Bose 201 pour mes essais à domicile. En HiFi pure, il y a mieux, mais c'est très efficace dans cette application.
  • Depuis peu, une interface DAT Extender qui permet de "noyer" le topage dans le signal S/PDIF d'un DAT ou d'un CD audio.
 

 


Les projecteurs

  simda221.jpg   Projecteur Simda 3260
  Simda 2200   Simda 3260

On trouve sur le marché de l'occasion des projecteurs de diapositives qui ont été fabriqués en grande série au cours des années 1970 à 1990.

Les projecteurs "amateur", c'est à dire ceux qui utilisent des paniers droits de 36 ou de 50 vues sont à proscrire en multivision, car ils présentent trop de risques de blocage des diapositives, et les amples mouvements de leur mécanique ralentissent les changements de vue.

Le projecteur idéal est celui qui utilise le magasin circulaire standard de 80 vues, installé horizontalement sur le projecteur.
Ces magasins, mis au point à l'origine par Kodak, ont l'avantage d'être équipés d'un couvercle tranparent qui protège les diapositives de la poussière et de la chute lors des manipulations.
De plus, avec ce type de paniers, les diapositives descendent dans le couloir de projection par simple gravité, réduisant considérablement la complexité de la mécanique, et donc le risque de "coincement" des diapositives lors des changements de vues.

Ces projecteurs, de marque SIMDA et KODAK pour les plus courants, possèdent au minimum une lampe halogène 24V 250W, bien plus lumineuse que la lampe 150W des appareils amateurs.
Ils sont souvent équipés en plus d'une seconde lampe (lampe de rechange) qui prend le relais de la première quand celle-ci est grillée. Ce changement de lampe est manuel, via une manette extérieure (c'est par exemple le cas du Simda 2200), ou automatique (Simda 2200 ALC comme "Automatic Lamp Control", Simda 3260 et suivants). Il existe des équivalents chez Kodak et dans d'autres marques.
De tels projecteurs sont toujours fabriqués aujourd'hui, mais leurs caractéristiques ont fortement évolué. Il intègrent une bonne part d'électronique leur permettant entre autres de communiquer directement avec un ordinateur. Leur prix de vente neuf les réserve à une utilisation professionnelle. On trouve aussi des modèles 400W ou même davantage avec lampe au xénon, pour des projections en extérieur, par exemple.

 

Les Simda 2200

Les projecteurs que j'utilisais encore récemment sont des vieux Simda 2200 et 2200 ALC. Ils ont tous nécessité une revision complète, car ils avaient pour certains servi dans des musées, à raison de 10 heures par jour. Ce sont de bonnes machines dont toutes les fonctions mécaniques sont confiées à des moteurs ou à des électro-aimants de bonne qualité, indépendants les uns des autres. Cette conception modulaire des fonctions mécaniques (montée/descente de la diapo, blocage en position basse, avance/recul du panier, ouverture/fermeture du volet) permet un dépannage facile par simple remplacement de la pièce défectueuse.
Bien sûr, il vaut mieux disposer d'un stock de pièces.
La société Simda peut encore assurer le dépannage et la fourniture de pièces pour la plupart de ses machines. Elle porte à présent le nom de 5V SIMDA.
Si vous voulez mettre vous même les mains dans le Simda 2200, je consacre une page complète de mon site à la constitution interne de ces machines.

La carte électronique qui assure le fonctionnement du 2200 accuse son âge. En 25 ans, l'électronique a fait des progrès, et les produits doivent répondre à des exigences nouvelles de compatibilité électromagnétique (CEM), c'est à dire ne pas émettre plus d'un certain niveau de parasites, et surtout ne pas se laisser perturber par le rayonnement émis par d'autres appareils. L'arrivée massive des téléphones mobiles n'a pas arrangé les choses, si bien que j'ai trouvé les Simda 2200 un peu trop sensibles à mon goût aux perturbations électriques extérieures (actions de changement de vue inopinés ou blocage lors du changement de vue, par exemple).

J'ai donc préféré redessiner une nouvelle carte électronique, équipée de composants plus modernes, et surtout avec un design de circuit imprimé qui la rend beaucoup plus résistante aux parasites. Cette carte, qui ne change pas le fonctionnement de base du projecteur (on conserve entre autres sa foudroyante vitesse de changement de vue, de l'ordre d'une demi-seconde), est beaucoup plus "stable" électriquement que la carte d'origine, avec laquelle elle reste compatible.

Les Simda 3260

J'ai eu l'occasion récente de me procurer un lot de projecteurs un peu plus "modernes", des Simda 3260 qui sont venus remplacer mes 2200.
Ces projecteurs sont montés dans un boitier en polycarbonate anthracite au lieu de l'aluminium bleu des 2200. Leurs fonctions mécaniques sont assurées par deux moteurs pas-à-pas: un pour la rotation du magasin et l'autre pour la montée-descente de la diapositive via toute une tringlerie plastique qui me fait regretter la rusticité rassurante des 2200.
La carte électronique est équipée d'un microcontrôleur qui permet une liaison série informatique. Il ne leur manque que le triac, qui équipe par exemple le modèle suivant, le 3262, encore fabriqué actuellement.

Ce sont de bons projecteurs, mais gare à la maintenance: leurs pièces électromécaniques n'ont rien de standard, et la carte électronique n'est pas facile à dépanner ni à imiter à cause de son microprocesseur dont on ne possède pas les sources du programme.

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Les équerres triacs

  equer1.jpg  

Le triac est muni d'un refroidisseur à ailettes.

L'ensemble est solidaire de la prise 12 broches

qui commande toutes les fonctions du projecteur.

Les projecteurs Simda 2200 et 3260 (entre autres) sont munis d'une prise latérale à 12 broches d'où ressortent toutes les connexions nécessaires au pilotage de l'appareil (Prise 12 broches de puissance en 2 rangées format DIN 41 622 dont le plan de câblage est proposé en page Annexes).
Sur les anciennes machines sans triac incorporé (Simda 2200, Kodak S-AV 2000...), pour que la lampe s'allume, il faut relier ensemble 2 des broches de cette prise; c'est l'opération que réalise le "bouchon de contact" livré d'origine avec chaque projecteur. D'autres modèles, à partir du 3260 chez Simda, ou du 2050 chez Kodak, sont munis d'un interrupteur qui permet de se passer de bouchon de contact lors de l'utilisation du projecteur en "solo".

On peut donc raccorder à la prise un "triac" qui est un composant électronique comparable à une vanne. Il sera ainsi possible, en appliquant au triac un signal extérieur modulé, de faire varier la puissance de la lampe du projecteur de 0 à 100%. C'est le rôle du synchronisateur.
La prise 12 broches offre aussi l'accès au changement de vue avant et arrière, ainsi qu'à la commande de fermeture du volet d'occultation de l'objectif (ce volet autorise entre autres des clignotements rapides de l'image que l'inertie du filament de la lampe ne permettrait pas).
On y trouve aussi un contact qui s'ouvre lorsque le panier est en position zéro.

Mes "équerres triacs" sont donc de petits boitiers équipés d'une fiche 12 broches mâle, d'un triac muni d'un dissipateur thermique en aluminium, et d'un câble de raccordement vers le synchronisateur. En marche normale, ce boitier est enfiché sur le côté du projecteur, à la place du "bouchon" d'origine.

 

 

   
  Le Random Access

Simda a développé pour ses projecteurs, essentiellement à partir du modèle 3260 , une technique appelée "Random Access" pour donner un accès direct rapide et précis (bien que toujours séquenciel) à n'importe laquelle des diapositives du magasin 80 vues.
Le principe est simple:
Au lieu de fermer directement un contact entre deux des broches de la prise 12BT pour effectuer le changement de vue, un contact est établi via une résistance série (de l'ordre de 330 ohms) aux bornes de laquelle apparait lors de la rotation du magasin une impulsion électrique calibrée pour chaque vue qui défile, et cela tant que le contact reste fermé.
Le dispositif de commande (le synchronisateur), s'il est raccordé à la prise latérale 12 broches, n'a plus qu'à compter ces impulsions à partir de la position zéro du magasin pour savoir toujours où il en est et présenter sur demande la bonne diapositive sans pour autant ralentir l'allure en marquant un arrêt à chaque position.
Sur les projecteurs équipés d'une liaison informatique RS232, c'est le microprocesseur du projecteur qui se charge de sélectionner la bonne vue en fonction de l'ordre qu'il reçoit.
Bien sûr, seuls les synchronisateurs numériques récents permettent de bénéficier de cette fonction.

Les projecteurs 3260 et suivants peuvent être configurés grâce à des boutons en face arrière pour s'adapter aux différents modes de changement et de sélection de vue utilisés par divers fabricants.
On trouve ainsi le mode "S" comme Simda, le mode "K" comme Kodak, qui ralentit le changement de vue, le mode "DRA", (Direct Random Access?) qui optimise positionnement précis, et sur les 3262 et 3264, le mode "U" adapté à des synchronisateurs plus exotiques (Electrosonic, AVL...)

 

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Le synchronisateur

  Synchro1.jpg   psynch.jpg

C'est le gros morceau sur le plan de la conception électronique. Vous ne trouverez pas ce modèle dans le commerce, car il s'agit d'une réalisation 100% personnelle
C'est à lui qu'est confiée la tâche de commander électriquement toutes les fonctions de chacun de mes 9 projecteurs:

Il agit sur les projecteurs en fonction des ordres qu'il reçoit:

Les appareils du commerce (Dataton, par exemple), sont souvent constitués de plusieurs modules que l'on assemble comme un jeu de contruction en fonction des besoins. Il existe des modules destinés à piloter des projecteurs de diapositives, d'autres pour des vidéo-projecteurs, d'autres munis de sorties relais à tout faire, etc.. La liste est longue.

Mon synchronisateur n'a pas été conçu pour pouvoir s'adapter à différentes configurations. Il est mono-bloc et ne possède donc que:

Il possède une section de génération/lecture du Time-Code.
Le time-code est un signal d'horloge enregistré sur le magnétophone sur une piste distincte des deux pistes son du signal audio stéréophonique. Ce signal time-code est du même type que celui enregistré sur les cassettes vidéo VHS, et qui permet au magnétoscope d'afficher le timing du défilement.
C'est lui qui permettra de verrouiller le déroulement du programme de pilotage des projecteurs sur le défilement de la bande sonore.
En phase de développement d'un diaporama, le time-code m'est absolument indispensable. Il sert en fait de "chronomètre" à la bande sonore, en permettant d'"horodater" précisément sur le PC chaque séquence du diaporama, chaque action sur un projecteur.
Une fois le topage de synchro des projecteurs enregistré sur la bande, la piste du time-code n'est plus utilisée et elle peut-être effacée. Moi, je conserve le time-code pour voir défiler le temps sur l'afficheur du synchronisateur pendant le déroulement du diaporama.

Comme on peut le voir, le synchronisateur numérique pour la multivision est un appareil complexe que le prix neuf place hors de portée de la bourse d'un amateur. Il est très difficile de trouver ce type de matériel d'occasion.
Pour un bon praticien de l'électronique de loisir, en revanche, il est tout à fait possible de fabriquer son propre appareil à condition de ne pas être trop exigeant sur la compatibilité avec les produits standard du commerce. Il me semble d'ailleurs avoir vu il y a quelques années des schémas de montage dans la revue d'électronique Elektor.
Le mien a été conçu en logique câblée classique, ce qui en fait une vraie "usine à gaz", mais pour un électronicien capable de programmer un micro-contrôleur, il est possible de concevoir un synchronisateur à la complexité matérielle moins grande.

Pour les amateurs ambitieux, je propose dans la page "Le projet Synchro6", tous les éléments nécessaires à la réalisation personnelle d'un synchronisateur pour 6 projecteurs maximum, ainsi que le logiciel de commande qui tourne sous Windows.
NB: ce projet est désormais abandonné (2005).

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Le magnétophone

  YamMD41.jpg L'enregistreur 4 pistes minidisc Yamaha MD4

J'utilise à présent le modèle MD4S, un peu plus récent, et qui présente les mêmes caractéristiques, sous un aspect légèrement différent.

Dans cette application, le magnétophone devra simultanément fournir la bande sonore et le signal de pilotage des projecteurs.

Si l'on veut une bande sonore stéréophonique, ce qui est bien le moins en ce début du troisième millénaire, il faudra disposer d'une machine multi-pistes pour pouvoir loger sur le même support le son, le time-code, et surtout le signal pilote (le topage).
Les lecteurs de CD audio, et même les enregistreurs MiniDisc et DAT grand public ne disposant que de deux pistes, il faut se résoudre à faire l'acquisition d'un appareil 4 pistes, semblable à ceux qu'utilisent les petits groupes de musiciens amateurs ou semi-professionnels.
Pour un budget (en neuf) à partir de 700 à 800 euros, on peut trouver des "PortaStudios" 4 pistes utilisant des "MD Data" (version spéciale, prévue à l'origine pour la sauvegarde informatique, des minidisc audio stéréo classiques), ou alors équipés d'un disque dur semblable à celui d'un PC (Direct To Disk).
J'utilise moi-même un portastudio MiniDiscYamaha MD4S à 4 pistes. Je me suis récemment séparé d'un Tascam 564 possèdant les mêmes caractéristiques et qui figure sur la photo de la table de projection en haut de page, ainsi que d'un MD4 de première génération.

Grâce à l'enregistrement numérique, la qualité sonore est excellente et les signaux de time-code et de pilotage sont bien séparés, nullement dégradés, et n'interfèrent pas avec les signaux audio.

Mais je me servais il y a quelques années d'un Portastudio Yamaya MT120 4 pistes à cassette qui me donnait satisfaction.
L'inconvenient de la cassette audio, même en vitesse 9,5 cm/s et avec la réduction de bruit DBX, est son principe d'enregistrement analogique qui provoque toujours un peu de bruit de fond et de dégradation du signal, et des risques de "drop out", c'est à dire de coupures ou d'atténuations brèves dans le son ou dans le signal de pilotage, dues à des défauts de la bande .
Pour le son, c'est dommage, mais non dramatique. Pour le signal de pilotage des projecteurs, en revanche, je vous laisse deviner la catastrophe que représente dans un diaporama le décalage d'une seule diapositive à cause d'un drop-out qui a masqué un ordre de changement de vue!
Cependant, l'alternative du portastudio 4 pistes à cassette est intéressante, car on trouve assez facilement sur le marché de l'occasion de tels appareils entre 100 et 300 euros. Voir pour cela les magasins qui vendent des instruments de musique; ils proposent aussi souvent du matériel électronique destiné aux musiciens, et il n'est pas rare qu'ils disposent d'un rayon occasion.
On peut aussi visiter les sites internet de petites annonces ou de vente aux enchères, dans la section consacrée aux musiciens, rubrique "Home Studio".

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L'écran de projection

Le format de projection que j'ai choisi est un format panoramique de 3 x 1, c'est à dire que si la hauteur de l'image est de 1 mètre, la largeur de sa base sera de 3 mètres. On est loin du format classique de la diapositive, et même du format 16/9ème de la télévision.
L'image est beaucoup plus flatteuse qu'au format habituel, et sa largeur permet la multi-projection côte-à-côte sans perte de lisibilité.

Un inconvénient: les écrans tout faits que l'on trouve dans le commerce ne sont pas adaptés à ce format. Ils sont souvent carrés pour permettre la projection des diapositives verticales aussi bien que des horizontales.
Dans un diaporama, on ne mélange jamais les deux sens de projection, et dans un multi-écran comme ceux que je réalise, toutes les diapositives sont horizontales.

Il m'a donc fallu réaliser moi-même l'écran adapté à mes projections.
Comme pour la table de projection, j'ai choisi le profilé aluminium qui rend la structure facilement démontable grâce à des pièces de liaison maintenues en position à l'aide de vis à serrage rapide.
Une fois monté, l'écran mesure 4,20 mètres de largeur sur 1, 40 mètre de hauteur utile. Des profilés télescopiques placés de part et d'autre de la structure servent de pieds et facilitent le réglage en hauteur.
Le surface réfléchissante est constituée de tissu blanc (de la doublure de rideaux d'ameublement), coupé à la bonne taille, ourlé, et muni à la périphérie d'une bande "Velcro" qui assure une tension parfaite.

Avec cette taille d'écran et les objectifs de focale 150mm dont je dispose, la distance entre les projecteurs et l'écran est de l'ordre de 9 mètres.
Un avantage d'un écran bien adapté au type de projection: l'image projetée éclaire totalement la surface de l'écran, elle en épouse les formes sans laisser la moindre bordure noire. Esthétiquement, l'effet est superbe.

Cet écran étant un peu grand pour une projection à domicile, je me sers à la maison d'un l'écran 16/9 de 2,40m de base dont la vocation première est le home-cinéma (voir la page Audio de ce site).

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La table de projection

La table de projection doit pouvoir supporter sans faiblir et sans vibrer le poids de 9 projecteurs Simda 2200 pesant chacun près de 10 kg! Les projecteurs 3260 sont à peine plus légers.
Fabriquée en profilés aluminium (en fait des règles de carreleur de section 100 x 15 mm), elle est constituée de deux montants latéraux d'un mètre de hauteur, et de trois plateaux de largeur 1 mètre superposés. J'ai conservé une distance en hauteur de 25 cm entre chaque plateau, ce qui permet d'accéder facilement aux magasins circulaires de diapositives.
Chacun des montants latéraux et des plateaux utilise deux longueurs de profilé de 1 mètre, reliés entre eux aux extémités par une cornière aluminium, avec un écartement de 10 cm entre les profilés. Chaque élément mesure donc 100 x 30 cm.

Chacun des 3 plateaux supporte 3 projecteurs montés côte-à-côte et l'ensemble est posé sur une table classique (et solide!).
Le plateau du bas est installé à mi-hauteur des montants latéraux, ce qui dégage une surface de 1 mètre de large et de 50cm de hauteur sur la table pour poser le synchronisateur, l'amplificateur audio, et le magnétophone.
Placés de cette manière, les projecteurs sont tous très proches les uns des autres. Ceci est important, car dans l'absolu, les sources optiques des 3 projecteurs qui éclairent la même portion d'écran devraient être confondues, et parfaitement centrées et alignées par rapport à l'écran, sous peine de déformation trapézoïdale de l'image.

Pour éviter d'avoir une forêt de câbles électriques à l'arrière de la table de projection, j'ai équipé chaque plateau d'un système de distribution électrique analogue aux rails destinés aux vitrines de magasins. Chacun des projecteurs est raccordé à sa prise via un câble mesurant à peine plus de 10cm.

  Simda vue arrière   Mise Wess

Deux projecteurs Simda 2200 sur la table de projection. A droite, une mire Wess de positionnement.
Le calage successif des 9 projecteurs sur l'écran nécessite d'utiliser au moins 4 mires.

 

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Le DAT Extender

         
    L'interface DAT Extender s'intercale entre deux sources sonores numériques. Elle ajoute deux canaux supplémentaires aux deux voies gauche et droite du signal sonore. Ces deux canaux supplémentaires sont d'une qualité inférieure aux voies principales, mais ils sont suffisants pour coder les signaux de timecode et de topage du synchronisateur.
Avec un simple graveur de CD audio, il est ainsi possible de réaliser des CD transportant de façon totalement inaudible le topage des projecteurs. A la projection, il suffit d'utiliser un lecteur laser CD classique possédant à la fois une sortie analogique (pour l'ampli sonore), et une sortie numérique S/PDIF coaxiale ou optique pour le décodage de la synchro via le DAT Extender.
 

 

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